Recette |

Quand un auteur à succès prend la plume pour expliquer sa méthode de travail.

Derrière son oeuvre littéraire, il y a une méthode de travail appliquée par Stephen King livre après livre. Il y a également une vie cabossée dont les remous ont imprégné à coup sûr ses histoires : la drogue, l’alcool, son accident en 1999.

Pour autant, Stephen King s’oppose à l’idée de l’auteur maudit et hyper sensible. L’idée qu’il faudrait plonger dans le vice, démolir sa propre existence et trouver le filon qui fera de son texte un chef d’oeuvre est une erreur. De toute évidence King n’a pas l’âme d’un Hemingway. Pour lui la drogue, comme l’alcool, et le travail de l’écrivain sont deux choses à part. A cause de telles addictions, il n’est parvenu qu’à démolir sa santé et faire de la peine à ceux qui l’aimaient. La valeur ajoutée dans son travail ? Aucune.

Fidèle à son style décontracté et direct, il nous livre une réalité qui devrait rassurer plus d’un écrivain : le travail paye et le talent seul ne suffit pas.

Même si un écrivain un peu compétent a de faibles chances d’être apprécié pour ce qu’il écrit, il lui reste la possibilité de travailler son style et son texte. C’est à cette condition que son histoire pourra se déployer sur le papier (ou l’écran d’ordinateur) et entamer avec une lecteur une forme de communication télépathique.

Comment King est-il devenu un fleuron de la littérature populaire ?

A le lire, c’est assez simple : à force de ténacité, avec l’encouragement de sa femme, et puis quelques idées extrapolées de son existence et une dose de TRAVAIL. Se lancer dans l’écriture sans méthode, sans direction ni faculté d’autocritique serait une perte insensée de temps et d’énergie.

Voilà le message que livre Stephen King dans ce témoignage indispensable.

Dans l’immédiat, vous pouvez vous plonger dans cet article de l’Express (Les 20 conseils d’écriture par Stephen King surtout si vous êtes pressés), ou bien poursuivre la lecture sur la page suivante.

Mais avant, je vous recommande de regarder cette interview de l’auteur ; d’une part rien ne vaut l’original et d’autre part mettre un visage et une voix sur un témoignage c’est toujours utile.